[EN] Assimilate storage in vegetative organs is an essential buffer for the source-sink imbalances that inevitably occur in perennial plants. In contrast to temperate trees, little information is available on such storage in tropical perennials, and almost none for Cocos nucifera. This paper describes the chemical nature, quantity and distribution of carbohydrate reserves in coconut plants grown in an environment favourable to production. The study was carried out on the island of Santo (Republic of Vanuatu, Southern Pacific) on twelve 17-year-old adult plants, representative of a large population, which were felled and characterized for root, trunk and crown dry matter, and contents of soluble sugars and starch. Roots were divided into three diameter classes and distal/proximal portions, the trunk into three axial and three or four radial zones, and the crown into petiole, rachis and leaflets for various leaf ages. The aggregate reserve pool size was compared with estimates of incremental demand for assimilates for growth and fruit production. Plants contained little starch but large quantities of sucrose were found, mainly located in the trunk. Less sucrose was present in roots and little in leaf blades. Large glucose and fructose pools were found in leaves, near the apex of the trunk and in the terminal portions of large roots. Aggregate soluble and non-soluble sugar pools were about equivalent to six months of copra production or 51 days of crop growth. More studies are needed on the dynamics of these sugars to evaluate their physiological role, particularly with regards to stress periods and fluctuating demand for fruit filling.
[FR] Le stockage des assimilats dans les organes végétatifs est un tampon essentiel pour compenser les déséquilibres entre les sources et les puits qui surviennent inévitablement chez les plantes vivaces. Contrairement aux arbres tempérés, on dispose de peu d'informations sur ce stockage chez les plantes vivaces tropicales, et pratiquement aucune pour Cocos nucifera. Cet article décrit la nature chimique, la quantité et la répartition des réserves de glucides chez les cocotiers cultivés dans un environnement favorable à la production. L'étude a été menée sur l'île de Santo (République de Vanuatu, Pacifique Sud) sur douze plantes adultes âgées de 17 ans, représentatives d'une large population, qui ont été abattues et caractérisées pour leur matière sèche racinaire, tronculaire et coronale, ainsi que leur teneur en sucres solubles et en amidon. Les racines ont été divisées en trois classes de diamètre et en parties distales/proximales, le tronc en trois zones axiales et trois ou quatre zones radiales, et la couronne en pétiole, rachis et folioles pour différents âges de feuilles. La taille totale des réserves a été comparée aux estimations de la demande supplémentaire en assimilats pour la croissance et la production de fruits. Les plantes contenaient peu d'amidon, mais de grandes quantités de saccharose ont été trouvées, principalement dans le tronc. Il y avait moins de saccharose dans les racines et peu dans les limbes des feuilles. D'importantes réserves de glucose et de fructose ont été trouvées dans les feuilles, près de l'apex du tronc et dans les parties terminales des grosses racines. Les réserves totales de sucres solubles et non solubles équivalaient à environ six mois de production de coprah ou 51 jours de croissance des cultures. D'autres études sont nécessaires sur la dynamique de ces sucres afin d'évaluer leur rôle physiologique, en particulier en ce qui concerne les périodes de stress et la demande fluctuante pour le remplissage des fruits.