International audience Thermogenesis and heat generating tissues in inflorescences of the giant taro (Alocasia macrorrhizos (L.) G. Don) were studied from December 2005 to February 2006, on the Island of Espiritu Santo, Vanuatu. Temperatures were recorded in the ambient air, in the peduncle tissue, and on 12 positions within spadices during periods of maximum thermogenic activity, in the early morning hours of the female and male phases. The study showed that there were three thermogenic tissues: the sterile appendix, the fertile male part, and the differentiated sterile area below the fertile male part. During the female phase, heat was generated by the sterile appendix and the differentiated sterile area below the fertile male part, the smallest region of the spadix (mean ± SD = 0.86 ± 0.24 cm, 3.17% of the spadix length), and most probably by the fertile male part. Within the spadix, average temperatures gradually increased from the base of the female part and reached the first peak at the midpoint of the differentiated sterile area below the fertile male part (36.11 ± 1.54 °C). After that, they gradually decreased towards the midpoint of the fertile male part and increased again, reaching a second (main) peak at 1/4 of the sterile appendix height (44.83 ± 1.87 °C). From 1/4 to 1/2 of the appendix height they remained at more or less the same level, and then they decreased towards the tip of the spadix. During the male phase, heat was generated only within the fertile male part. La thermogenèse et les tissus thermogénétiques du taro géant (Alocasia macrorrhizos (L.) G. Don) ont été étudiés de Décembre 2005 à Février 2006 sur l’île d’Espiritu Santo au Vanuatu. Les températures ont été mesurées dans l’air ambiant, dans le pédoncule ainsi que dans 12 emplacements à l’intérieur des spadices pendant les périodes d’activité thermogénétique maximale, au petit matin et pendant les phases femelles et mâles. L’étude a montré l’existence de trois tissus thermogénétiques : l’appendice stérile, la partie mâle fertile et la zone stérile différenciée située sous la partie mâle fertile. Durant la phase femelle, la chaleur était générée par l’appendice stérile et par la zone stérile différenciée sous la zone mâle fertile, soit la plus courte zone (0,86 ± 0,24 cm de long, soit 3,17 % du spadice), enfin très probablement par la zone mâle fertile elle-même. Á l’intérieur du spadice, les températures augmentaient progressivement à partir de la base de la partie femelle et atteignaient leur premier pic à la moitié de la zone stérile différenciée sous la zone mâle fertile (36,11 ± 1,54 °C). Ensuite, elles diminuaient graduellement vers le milieu de la zone mâle fertile, augmentaient à nouveau avant d’atteindre le second pic (le principal) au quart de la hauteur de l’appendice stérile (44,83 ± 1,87 °C). Entre le quart et la moitié de la hauteur de l’appendice, elles conservaient plus ou moins le même degré de température, puis décroissaient vers l’apex du spadice. Durant la phase mâle, la chaleur n’était générée que par la partie mâle fertile.