Les cultures traditionnelles d'Océanie à reproduction sexuelle perdent leur place dans le système de culture du fait de leur vulnérabilité génétique. Les causes génétique de la dégradation de leurs performances agronomiques sont analysées à partir des résultats d'enquêtes sur les ressources génétiques menées dans plus de 50 îles du Pacifique. Plus de 2000 cultivars ont été analysées pour leur variabilité isoenzymatique. L'accumulation de particules virales et l'accroissement des populations de ravageurs et de pathogènes sont souvent responsables des médiocres performances de ces cultures. L'amélioration génétique de ces cultures traditionnelles passe par l'introduction de nouveaux génotypes dans les programmes de sélection