[EN] The wild population of rusa deer (Cervus timorensis russa) in New Caledonia (South Pacific) is nearly as large as the cattle population. The cattle tick is widespread and occurs all year round. Opinions are divided on the role of deer in the biological cycle of the tick: i) Do they maintain a sustainable tick population that is secondarily available for cattle? ii) Do they decrease the infestation of the environment by collecting larvae on the pasture, but preventing their development to the engorged female stage? or iii) Do they contribute to both situations? An experiment was conducted in three groups of pastures, each seeded with 450 000 larvae/ha and allowed to be grazed only by cattle, only by deer, and by a mixed herd of deer and cattle (deer representing 30% of the biomass), at approximately the same stocking rate (470-510 kg/ha). After 15 months of exposure, the tick burden per weight unit of host was 42 ticks/kg for the steers-only herd and 0.01/kg for the deer-only herd. The steers in the "mixed group" harbored 7 times fewer ticks (6.2/kg) than the cattle-only group, and the deer in the "mixed group", 130 times more (1.3/kg) than the deer-only group. Five emergency acaricide treatments had to be applied in the cattle-only group, but none in the other groups. The long-term sustainability of a viable tick population on deer as well as the potential benefit resulting from the association of deer and susceptible cattle in the tick control of cattle are highlighted.
[FR] La population sauvage de cerfs rusa (Cervus timorensis russa) en Nouvelle-Calédonie (Pacifique Sud) est presque aussi importante que la population bovine. La tique du bétail est très répandue et présente toute l'année. Les avis divergent quant au rôle des cerfs dans le cycle biologique de la tique : i) Contribuent-ils à maintenir une population durable de tiques qui se répercute ensuite sur le bétail ? ii) Réduisent-ils l'infestation de l'environnement en collectant les larves dans les pâturages, mais en empêchant leur développement jusqu'au stade de femelle gorgée de sang ? ou iii) Contribuent-ils aux deux situations ? Une expérience a été menée dans trois groupes de pâturages, chacun ensemencé avec 450 000 larves/ha et soumis au pâturage exclusif du bétail, exclusivement des cerfs, ou d'un troupeau mixte de cerfs et de bétail (les cerfs représentant 30 % de la biomasse), à un taux de chargement approximativement identique (470-510 kg/ha). Après 15 mois d'exposition, la charge en tiques par unité de poids de l'hôte était de 42 tiques/kg pour le troupeau composé uniquement de bœufs et de 0,01/kg pour le troupeau composé uniquement de cerfs. Les bœufs du « groupe mixte » abritaient 7 fois moins de tiques (6,2/kg) que le groupe composé uniquement de bovins, et les cerfs du « groupe mixte » en abritaient 130 fois plus (1,3/kg) que le groupe composé uniquement de cerfs. Cinq traitements acaricides d'urgence ont dû être appliqués dans le groupe composé uniquement de bovins, mais aucun dans les autres groupes. La viabilité à long terme d'une population de tiques viable sur les cerfs ainsi que les avantages potentiels résultant de l'association de cerfs et de bovins sensibles dans la lutte contre les tiques chez les bovins sont mis en évidence. [Traduit avec DeepL.com (version gratuite)]