L'économie néo-calédonienne est avant tout fondée sur l'exploitation des mines de nickel. L'élevage des bovins, puis l'agriculture, tiennent loin derrière, une place qui, sans être négligeable, est beaucoup moins importante, tout au moins si l'on considère les valeurs comparées des produits concernés. Aux Nouvelles-Hébrides, par contre, les activités agricoles sont prépondérantes. Depuis l'installation des premières grandes plantations de cocotiers, au début du siècle, la principale ressource est le coprah, les Nouvelles-Hébrides exportant entre 30.000 et 40.000 tonnes de coprah sec par an. Cependant, depuis quelques années, l'élevage des bovins sous cocoteraies prend une place grandissante dans l'économie néo-hébridaise.