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The political roles of the Fiji military : a history of the warriors, heroes of the world wars, peacekeepers and statesmen, from the first encounters to the Bainimarama government

Goiran Hélène. 2011-05-05. .
DOCTORALTHESIS, (2011-05-05 ) - PUBLISHEDVERSION - Français (fr-FR)

OPENACCESS - info:eu-repo/semantics/OpenAccess.
Audience : OTHER
HAL CCSD
Subject
World Wars, Peace keeping, Coup d’etat, Politics, Military, Fiji, Politique et gouvernement -- Fidji, Militaires -- Activité politique -- Fidji, Guerres mondiales, Maintien de la paix, Coup d’État, Politique, Militaires, Armée, Fidji, [SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History, [SHS.SCIPO]Humanities and Social Sciences/Political science
Domains
Politique, Histoire, Sciences Sociales, Sciences humaines
Description

The Fiji Military have long-lasting political roles. Their ancestors, the Chiefs’ warriors, were determining in making or maintaining the leaders. During the early colonial days, constituted in an Armed Native Constabulary, some of them were employed for the « pacification » of tribes resisting the British and missionary presence. In 1914, subjects of the Crown, they wanted to fight for the Queen, but the British Command refused these coloured men. The famous Ratu Sukuna enlisted in the French Foreign Legion. He later convinced the colonial authority to send a Labour Detachment of about one hundred Fijians to Europe. During the Second World War, thousands of Fijians fought in Bougainville and the Solomons. Despite the perilous situation, the Fijian losses were scarce, because of their skills and aptitudes. The impression they left was enduring: in the 1950s, London asked for a Fijian Battalion for the Malayan Campaign. In 1970, the new sovereign State turned the Fiji Defence Force into the Royal Fiji Military Forces, soon to participate in peacekeeping missions, becoming a powerful instrument of international policy. Since the beginning of the Fiji history, the Military Forces have been the strong support of the long-established customary leaders and Methodist Church, including by conducting the coup of 1987 with Sitiveni Rabuka to protect the traditional Melanesian interest. From the year 2000, behind Commodore Bainimarama, the Army reinforced its political role but completely changed its position, declaring to want equal rights and duties for all the citizens, and contesting the archaic customary power, until conducting the 2006 Coup that led to the current military regime. L’État fidjien est fortement marqué par le fait militaire et le militarisme. La société précoloniale était largement fondée sur la guerre et l’art de la faire. L’administration britannique et les missions chrétiennes ont fait cesser les conflits armés mais les Fidjiens, héritiers d’une puissante tradition guerrière, ont cherché à la maintenir en l’adaptant et l’ont utilisée pour rétablir puis consolider leur pouvoir politique ; d’abord dans le cadre de la colonisation, puis pour préparer l’indépendance et donner à leur pays souverain une place significative sur la scène internationale. Depuis 1978, des milliers de soldats fidjiens ont été, et sont déployés au Liban et au Sinaï, ainsi que sur de nombreux autres théâtres extérieurs, s’illustrant par leur courage et leur efficacité. Aujourd’hui encore, du fait de leur valeur, et, malgré le coup d’État du 5 décembre 2006 et les sanctions internationales décidées contre le gouvernement Bainimarama, l’ONU confie aux militaires fidjiens la protection de ses représentants et de ses installations en Irak. L’armée occupe une place prépondérante dans la société fidjienne et joue un rôle politique majeur, qui a, sur le plan intérieur, complètement changé d’orientation en quelques années : il y a vingt ans, les Royal Fiji Military Forces, avec le colonel Rabuka, avaient pris le pouvoir pour protéger les intérêts des Mélanésiens menacés par les Indo-Fidjiens. Depuis 2006, solidaires du Commodore Bainimarama, ils se présentent comme les promoteurs d’un futur État multiracial et démocratique, dans lequel chaque citoyen, quelle que soit son origine ethnique, aura les mêmes droits et devoirs. En attendant, ils tiennent le pays sous contrôle étroit et il n’est pas question d’élections avant 2014.

Keywords
Language
Français (fr-FR)
Creators
Goiran, Hélène
Contributors
Centre des Nouvelles Etudes sur le Pacifique (CNEP) ; Université de la Nouvelle-Calédonie (UNC), Université de la Nouvelle-Calédonie, Bernard Rigo, Claire Laux
Sources
Histoire. Université de la Nouvelle-Calédonie, 2011. Français. ⟨NNT : 2011NCAL0036⟩
Coverage
Mélanésie, Melanesia
Name of newspaper