En 1980, l'ex-condominium des Nouvelles-Hébrides est devenu la République de Vanuatu dans un climat conflictuel, qui aboutit à la tentative de sécession de Santo. Soutenu par les anglophones, l'accession au pouvoir du VAP (Vanuaaku Pati) semblait coincider pour certains, avec la mise en place d'une politique sectaire conduite à l'encontre de la communauté française de l'archipel. Depuis 1980 la plupart des francophones ont quitté le jeune Etat, généralement à destination de la Nouvelle-Calédonie. La réinsertion de ces réfugiés, d'origines ethniques et culturelles variées, a révélé le pouvoir d'absorption de la société néocalédonienne laissant transparaître malgré tout, les faiblesses d'un système régi par un marché de l'emploi rétréci touchant à des catégories spécifiques. (Résumé d'auteur)