[EN] This online training module, led by Dr. Roland Bourdeix, explores fundamental concepts in coconut diversity, focusing on the distinction between phenotype and genotype, and the strategies of in situ versus ex situ conservation. A detailed glossary introduces key terms, such as accession, genotype, phenotype, in vitro, cryoconservation, and hybridization, providing a scientific foundation for learners. The course illustrates how environmental conditions strongly influence coconut phenotype, even when genetic material remains constant. For instance, the Madang Brown Dwarf variety produced robust fruits in Papua New Guinea but yielded small, poor-quality fruits in degraded soils in Côte d'Ivoire—yet improved again when replanted in fertile Vanuatu. Such examples highlight the crucial interaction between genotype and environment in coconut development. Coconut palms produce 12–16 fronds annually, and each frond's axil may develop an inflorescence. These inflorescences carry both male and female flowers: the female flowers are round and located near the base, while male flowers are smaller, elongated, and found at the top of each spikelet. Pollination occurs when male flowers release pollen grains, mostly in the morning, which can fertilize receptive female flowers. Depending on the variety, pollination can be self- or cross-fertilizing, influenced by the timing overlap of male and female flowering phases. For instance, Dwarf varieties often self-pollinate due to simultaneous flower opening, while Tall varieties typically cross-pollinate because of a delay between male and female phases. Only a fraction (20–30%) of female flowers develop into mature coconuts due to factors like lack of pollen, pollinators, water stress, or nutrient deficiencies. The course highlights “button shedding”, or the early drop of unfertilized female flowers, which can be minimized through proper irrigation and fertilization. Four main flowering behavior groups are identified, ranging from strictly cross-pollinating types to those capable of both self- and cross-pollination. The course also introduces the concept of overlapping inflorescences, where two flowering phases from the same palm can enable self-fertilization even without simultaneous male and female flowers on one spikelet. Self-fertilization (autogamy) often leads to inbreeding depression in Tall-types, while Dwarf- types tolerate it better. The course defines these reproductive systems and underscores their implications for varietal selection and conservation. A major theme is the contrast between ex situ and in situ conservation. Despite the vast global area of coconut cultivation (12 million ha), only about 1,000 ha are devoted to ex situ genebanks. Therefore, most coconut diversity is managed directly by farmers in situ. While ex situ methods allow controlled conservation, in situ management by farmers has been the driving force behind coconut varietal diversity. The module concludes by advocating closer collaboration between scientists and farmers. Even small improvements in farmers' selection and conservation practices could yield significant benefits for long-term biodiversity. The course honors the legacy of Dr. Pons Batugal, a pioneer in coconut research and development.
[FR] Ce module de formation en ligne, dirigé par le Dr Roland Bourdeix, explore les concepts fondamentaux de la diversité des cocotiers, en mettant l'accent sur la distinction entre phénotype et génotype, et sur les stratégies de conservation in situ et ex situ. Un glossaire détaillé présente les termes clés, tels que l'accession, le génotype, le phénotype, l'in vitro, la cryoconservation et l'hybridation, fournissant ainsi une base scientifique aux apprenants. Le cours illustre comment les conditions environnementales influencent fortement le phénotype de la noix de coco, même lorsque le matériel génétique reste constant. Par exemple, la variété Madang Brown Dwarf a produit des fruits robustes en Papouasie-Nouvelle-Guinée, mais a donné des fruits petits et de mauvaise qualité dans les sols dégradés de Côte d'Ivoire, avant de s'améliorer à nouveau lorsqu'elle a été replantée dans les sols fertiles du Vanuatu. De tels exemples soulignent l'interaction cruciale entre le génotype et l'environnement dans le développement de la noix de coco. Les cocotiers produisent 12 à 16 feuilles par an, et chaque aisselle de feuille peut développer une inflorescence. Ces inflorescences portent à la fois des fleurs mâles et femelles : les fleurs femelles sont rondes et situées près de la base, tandis que les fleurs mâles sont plus petites, allongées et se trouvent au sommet de chaque épillet. La pollinisation se produit lorsque les fleurs mâles libèrent des grains de pollen, principalement le matin, qui peuvent féconder les fleurs femelles réceptives. Selon la variété, la pollinisation peut être autogame ou croisée, en fonction du chevauchement des phases de floraison mâle et femelle. Par exemple, les variétés naines sont souvent autogames en raison de l'ouverture simultanée des fleurs, tandis que les variétés hautes sont généralement croisées en raison d'un décalage entre les phases mâle et femelle. Seule une fraction (20 à 30 %) des fleurs femelles se transforment en noix de coco mûres en raison de facteurs tels que le manque de pollen, de pollinisateurs, le stress hydrique ou les carences nutritionnelles. Le cours met l'accent sur la « chute des boutons », c'est-à-dire la chute précoce des fleurs femelles non fécondées, qui peut être minimisée grâce à une irrigation et une fertilisation appropriées. Quatre grands groupes de comportements floraux sont identifiés, allant des types strictement pollinisés par croisement à ceux capables à la fois d'autopollinisation et de pollinisation croisée. Le cours présente également le concept d'inflorescences chevauchantes, où deux phases de floraison du même palmier peuvent permettre l'autofécondation même sans fleurs mâles et femelles simultanées sur un épillet. L'autofécondation (autogamie) entraîne souvent une dépression consanguine chez les types grands, tandis que les types nains la tolèrent mieux. Le cours définit ces systèmes de reproduction et souligne leurs implications pour la sélection et la conservation des variétés. L'un des thèmes principaux est le contraste entre la conservation ex situ et in situ. Malgré la vaste superficie mondiale consacrée à la culture de la noix de coco (12 millions d'hectares), seuls environ 1 000 hectares sont consacrés aux banques de gènes ex situ. Par conséquent, la plupart de la diversité des cocotiers est gérée directement par les agriculteurs in situ. Si les méthodes ex situ permettent une conservation contrôlée, la gestion in situ par les agriculteurs a été le moteur de la diversité variétale des cocotiers. Le module se termine en préconisant une collaboration plus étroite entre les scientifiques et les agriculteurs. Même de petites améliorations dans les pratiques de sélection et de conservation des agriculteurs pourraient avoir des avantages significatifs pour la biodiversité à long terme. Le cours rend hommage à l'héritage du Dr Pons Batugal, pionnier de la recherche et du développement dans le domaine de la noix de coco. [Traduit avec DeepL.com (version gratuite)]