Les prélèvements obligatoires, impôts et cotisations sociales, s’élèveront en 1994 à 44,4% du produit intérieur brut en France. Par leur ampleur, mais aussi par leur structure, ces flux de prélèvements sur le secteur privé influencent l’ensemble des activités des agents économiques.
Cet ouvrage compare les systèmes fiscaux de la France et de ses principaux partenaires, de la CEE et de l’OCDE. Les conséquences économiques et sociales des prélèvements sont analysées à travers l’étude de leur impact sur les décisions des ménages et des entre prises, offre de travail, offre d’épargne, demande de biens et services, décisions relatives à l’investissement et à l’emploi.
Les principes guidant la recherche d’une fiscalité optimale doivent, à la fois, concilier efficacité et équité, être compatibles avec la libre circulation des biens, des capitaux et des personnes au sein du Marché unique, respecter les préférences et traditions nationales, et les contraintes propres à chaque économie. La comparaison du niveau et de la structure des prélèvements dans les différents pays reflète les divergences caractérisant leurs structures économiques et sociales, leurs choix d’allocation des ressources entre secteur public et secteur privé, leurs conceptions du rôle de l’impôt, et donc du rôle de l’Etat dans l’économie.