L'urbanisation touche en 1983 un peu moins du tiers des Mélanésiens de Nouvelle Calédonie. Pour être minoritaire, cette couche de population mélanésienne occupe une position centrale puisque c'est à son niveau que s'effectuent les différenciations socio-économiques les plus importantes. Au travers du rapport à l'emploi de la jeunesse mélanésienne urbanisée, l'article examine certains des facteurs favorisant une meilleure insertion salariale, à partir des positions sociales initiales qui restent au niveau de l'ensemble ethnique, encore largement défavorables (résumé d'auteur)