Parce que leurs rôles économiques s'affirment et que leurs missions touchent à l'intérêt général, les associations sont confrontées à une nécessité de contrôle et de transparence. La résistance qu'elles développeraient face à toute exigence de gestion a été maintes fois évoquée, mais elle cède progressivement la place à une véritable fascination de nombre de ses dirigeants pour le management.
À l'écart de ces réactions extrêmes, il existe pourtant une demande de méthodes qui seraient respectueuses des spécificités associatives. Pour y répondre, l'ouvrage propose une analyse élaborée à travers un dialogue réunissant sociologues, économistes et gestionnaires. Les études de cas réalisées dans le cadre de cette démarche interdisciplinaire mettent en évidence une surprenante diversité des pratiques de gestion et de leurs effets. Elles ouvrent ainsi un espace de réflexion et d'action sur la gouvernance associative. Les auteurs amorcent ici un débat innovant qui devrait concerner les responsables associatifs mais aussi les chercheurs, les enseignants et les études en sciences sociales.