L’étude porte sur plus de 400 séries de mesures de respiration (0), d’excrétion minérale et totale d’azote (NH4 et NT) et de phosphore (PO, et PT) réalisées sur le plancton + total )J de la zone hauturière du Golfe de Guinée et des upwellings mauritaniens. ces mesures, effectuées sur des animaux mis en incubation, son1 sujettes aux conditions expérimentales dont l’influence est étudiée dans la première partie. La durée de l’expérience affecte à la fois les taux métaboliques (quantités respirées ou excrétées par unité de biomasse et de temps) et les différents rapports O/P, O/N, N/P el les pourcentages d’excrétion minérale. Les variations dans les concentrations d’animaux, lorsqu’elles sont importantes, n’affectent que les seuls taux. Pour les gammes de concentrations utilisées, ni celle de l’oxygène ni celle des particules dans les flacons n’ont d’action sur les résultats. L’influence de la température, étudié? dans la deuxième partie, se fait sentir sur les taux et les rapports. La tempéralure est le facteur principal de variation de l’ensemble des taux de respiration considèrès puisqu’elle permet d’expliquer 51 % de leur variante. Le Q10 qui caractérise l’importance de l’augmentation du faux avec la température, ne dépend pas des gammes de températures utilisées. Il varie avec la faille des animaux et la nature des populations traduisant probablement des adaptations différentes. Le Q10 n’est pas le même pour les cinq taux considérés, ce qui a pour conséquence de provoquer des variations des rapports O/PO4, O/PT, O/NT et NH4/NT avec la température. La discussion porte sur l’origine de ces variations que l’on observe également sur les résultats de la littérature.