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Bonnes plantes de Nouvelle Calédonie et des Loyauté

Bourret Dominique, Boeglen H. (ill.). 1981. Editions du Lagon.
Bonnes plantes de Nouvelle Calédonie et des Loyauté
BOOK, (1981 ) - PUBLISHEDVERSION - Français (fr-FR)
Editions du Lagon
OPENACCESS - .
Audience : COMMUNITY_GROUPS, RESEARCHERS
Editions du Lagon, ORSTOM
Sujet
BOTANIQUE, PLANTE UTILE, PLANTE ALIMENTAIRE TROPICALE, PLANTE MEDICINALE, INVENTAIRE, ETHNOBOTANIQUE, PHARMACOPEE, PREPARATION MEDICINALE, PREPARATION CULINAIRE
Domaines
Santé, Botanique, Ethnobotanique
Description

Ce petit livre, qui n'a pas la prétention d'être exhaustif, traite de quelques plantes utilisées par les Néo-Calédoniens pour leur alimentation et dans leur pharmacopée. Il a été divisé en deux parties, la première plus diététique, la seconde plus médicinale. Une première constatation qui vient à l'esprit du lecteur est que rares sont les plantes alimentaires qui ne sont pas également médicinales. Cependant, le contraire ne se vérifie pas et nombre de plantes médicinales ne sont pas forcément comestibles. Ainsi se trouve en quelque sorte vérifié l'adage qui veut que l'on mange "bien " pour bien se porter, même si les parties de plantes utilisées sont différentes dans l'un ou l'autre cas . Une deuxième constatation est la diversité des origines de ces Bonnes Plantes. Le Chou et la Goyave voisinent avec le Curry et la Pomme canaque, l'Herbe-à-puces avec le Niaouli et le Dartrier... Nous avons essayé d'indiquer les origines et de retracer l'histoire de chacune d'elles. Peu sont endémiques. Il faut d'ailleurs préciser que l'endémisme est une notion relative qui dépend du degré de classification botanique et de l'aire géographique envisagée. Ne sont strictement endémiques à la Nouvelle-Calédonie que les plantes des terrains miniers, peu ou pas utilisées par les habitants. Les plantes employées par l'homme poussent dans des régions plus accessibles. Elles peuvent être autochtones mais le plus souvent ont des affinités avec les flores des régions indo-ma/aises, australiennes ou américaines. Cela est dû à des conditions biogéographiques indépendantes de l'homme et certaines plantes sont devenues pan tropicales ou même cosmopolites, grâce à leurs qualités voyageuses et à leurs possibilités d'adaptation. Il est alors remarquable que les usages que font les hommes de ces plantes sont souvent comparables . Or, ce qui peut paraître évident au niveau des usages alimentaires ou techniques l'est beaucoup moins lorsqu'il s'agit de reconnaître les propriétés chimiques des végétaux, que ce soit dans des buts médicinaux, tinctoriaux ou même culinaires lorsque cela implique une préparation destinée à éliminer des composants toxiques. D'autres plantes ont conquis des terres favorables grâce à l'homme, qui les a transportées avec lui, parfois involontairement, parfois intentionnellement. Dans ce dernier cas il s'agit de plantes cultivées ou protégées qui permettent parfois de retracer jusqu'à leurs origines communes les pérégrinations des plantes et de leurs utilisateurs. Au cours de l'Histoire la Nouvelle-Calédonie a reçu des immigrants d'origines diverses, amenant avec eux , ou reconnaissant, dans leur nouvel habitat, des plantes familières . Les voisinages entre ethnies, les mélanges entre communautés, ont étendu à d 'autres groupes les usages de ces plantes et un observateur un tant soit peu attentif n'aura aucune peine à reconnaître les diverses influences qui donnent à la cuisine ou à la médecine empirique néocalédonienne leur cachet particulier. Nous avons essayé au long de cet ouvrage de faciliter la tâche de notre convive, afin d'augmenter le goût de ses aliments, de préciser le choix de ses tisanes, de rendre ses mains plus vertes, d'aiguiser le regard qu'il porte sur la flore et les gens de la Nouvelle-Calédonie.

Mots-clés
Langue
Français (fr-FR)
Auteurs
Bourret Dominique, Boeglen H. (ill.)
Contributeurs
Sources
Nouméa : Editions du Lagon, 1981, 108 p.
Couverture
NOUVELLE CALEDONIE
Nom du journal
Editions du Lagon