Despite several years of economic growth, social tensions appear in Vanuatu’s capital, Port-Vila, where a growing number of inhabitants see their daily life conditions becoming harder. A vast amount of land has been leased to expatriate investors, and the economic development is mainly supported and controlled by expatriates and/or non indigenous Ni-Vanuatu. The country’s rural population, which still mostly lives from subsistence agriculture, begins to see its stable and steady traditional lifestyle threatened by the effects of development. It is then necessary to remind that the calcutation of Gross Domestic Product (gdp) is not accurate to measure the quality and standards of life in Vanuatu, who has been elected “World’s happiest nation” by a ngo using other, challenging criteria. En dépit d’une croissance économique et d’une relative stabilité politique depuis plusieurs années, des tensions sociales apparaissent à Port-Vila, capitale du Vanuatu, où un nombre de plus en plus grand d’habitants a vu ses conditions de vie se durcir. Un grande quantité de terres ont été cédées à des investisseurs expatriés, et le développement économique est largement contrôlé par des étrangers et/ou des Ni-Vanuatu non autochtones. La population rurale, qui vit pratiquement toujours d’une agriculture d’autosubsistance, voit également son mode de vie stable et durable menacé par les effets du développement. Il est donc nécessaire de rappeler que les critères de calcul du pib ne sont pas très appropriés pour évaluer la qualité de vie au Vanuatu, qui a par ailleurs été élu “pays le plus heureux du monde” par une ong qui utilise d’autres critères, assez provocateurs.